Utopie de Thomas More

Bonjour !
Parlons philosophie de la société les amis !




"« Malheur au pays où l’avarice et les affections privées siègent sur le banc des magistrats ! »
Ce cri, aux résonnances si modernes, c’est en 1516 que le lance Thomas More, juriste au service de la couronne d’Angleterre alors portée par Henri VIII.
Triste sire, triste règne … Abus, corruption, racket, injustices, iniquité des lois … La société féodale offre un tableau d’une violence révoltante aux âmes éprises d’humanité.
More rêve alors d’un autre monde … Une république exemplaire où la propriété individuelle et l’argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix.
Ce pays merveilleux, c’est l’Utopie. Seuls les philosophes, hélas, ou les fous sont capables d’y croire…"

Ce n’est souvent que je lis des œuvres philosophiques (j’en lisais seulement au lycée et encore … C’était parce que j’étais obligée !)
C’est drôle, au lycée, je voyais la philosophie comme quelque chose de lourd, d’incompréhensible et je pensais que c’était destiné à un public de snob. Finalement, et je suis heureuse de le reconnaître, je me suis tompée ! Il suffit juste d’avoir l’esprit ouvert et d’essayer de comprendre un minimum pour voir la philosophie comme quelque chose de bien et d’intéressant (je ne dis pas génial non plus parce qu’il faut s’accrocher quand même !)

Enfin bref, revenons à notre Utopie !
Notre livre est découpée en deux parties. La première il s’agit d’une conversation entre Thomas More et Raphaël Hythloday. Chacun d’eux nous donne son point de vue sur la société dans laquelle ils vivent. Cette société qui, à ce moment là, rencontre pas mal de problème de gestion et économique. Ils débattent donc de ce sujet pendant un bon moment et c’est à ce moment là que Thomas More pense à Utopie.
La deuxième partie du livre est donc la description d’Utopie. Il s’agit d’une cité où tout le monde y est content d’y vivre car chacun fait ce qu’il veut, chacun s’occupe des uns et des autres, il n’y a plus de problèmes économiques puisqu’il n’y a pas d’argent, et d’ailleurs, ils n’ont pas besoin d’argent pour vivre (nous savons tous que l’argent est une source de dispute donc ce n’est pas bête de le supprimer (si l’on pense naïvement bien sur …) ).

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je me suis rendue compte à travers ses idées et ses mots que Thomas More était un punk, ce qui m’a fait rire c’est que, du coup, j’imaginais Thomas More, en punk, en 1516.
La vision de l’auteur de cette cité où tout tournerait simplement et joyeusement m’a donné deux sentiments :
D’abord, ça m’a laissé rêveuse. C’est vrai, qui n’aimerait pas vivre dans cette ville ?

Ensuite, je me suis sentie bête. Effectivement, une cité comme ça ne peut pas exister. Parce que nous sommes tous différents et ça, ni l’argent, ni la politique ne pourra nous changer. On a chacun nos goûts. 

Je vous conseil vraiment ce livre si vous aimez la philosophie (tout simplement) ou si vous voulez aller vous abandonner à la rêverie dans une cité utopique.

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